Comment protéger l’Europe de la prochaine crise financière ?« La question du dérèglement climatique nous réveille la nuit. Mais cette question, absolument cruciale pour l’avenir de l’humanité, n’est pas le seul défi auquel nous devons faire face. Douze ans après la crise financière de 2008, rien n’est réglé. Au contraire… Les chiffres viennent de tomber et ils sont pires que prévu : au 31 décembre 2018, la dette totale des Etats-Unis atteignait 51.796 milliards de dollars. Plus de 250 % du PIB américain. Du jamais vu dans l’histoire du pays . En un an, la dette totale (privée et publique) a augmenté de 2.582 milliards de dollars . L’équivalent de tout le PIB annuel d’un pays comme la France ! C’est la face cachée du « miracle américain » dont se vante Donald Trump. Certes, la croissance des Etats-Unis est un peu plus forte que celle de l’Europe, mais la dette totale a augmenté en un an de l’équivalent de 12 % du PIB américain. Mettre la finance au service du climat : le pacte qui peut tout changerLe Pacte Finance-Climat est à découvrir et à signer ici : www.pacte-climat.eu
Qui sommes-nous ? Pourquoi Roosevelt ?« Nous souhaitons contribuer à la formation d’un puissant mouvement citoyen, d’une insurrection des consciences qui puisse engendrer une politique à la hauteur des exigences » Stephane hessel, Edgar Morin – Le chemin de l’espérance. Créé pour promouvoir 15 solutions concrètes et réalistes pour sortir de la crise, Roosevelt .BE est un mouvement citoyen pluraliste et indépendant des partis. Des groupes locaux se sont constitués, réfléchissent et agissent pour sensibiliser la population et interpeller les décideurs politiques pour qu’ils appliquent les 15 solutions. Ils sont soutenus par des personnalités et un comité scientifique. Roosevelt.BE s’est inspiré du collectif fondé en 2012 en France par une série de personnalités comme Stéphane Hessel, Edgar Morin, Pierre Larrouturou, René Passet ou Susan George. En évoquant Roosevelt et son New Deal, nous évoquons l’idée d’une volonté démocratique forte qui s’oppose aux forces économiques et financières qui ne respectent ni la démocratie ni la justice sociale.
C’est plus grave que ce qu’on vous dit : quel diagnostic de la "crise" ?Depuis la crise bancaire de 2008, l’économie mondiale est au bord du gouffre et la zone euro est devenue le principal foyer de la crise. L’impact du sauvetage des banques et de la récession a transformé les dettes privées en dettes publiques. Les plans d’austérité motivés par la panique financière ont aggravé la récession et le chômage de masse, qui à leur tour ont aggravé les taux d’endettement public. L’impact du sous-emploi, de la pénurie de crédits à l’économie réelle et des capacités productives inutilisées alimente les pressions déflationnistes et les risques de dépression. En outre, la crise économique et sociale, en exacerbant les populismes nationalistes et eurosceptiques, se double d’une crise politique : l’Europe est de plus en plus perçue par les citoyens comme un problème plutôt qu’une solution. Sortir de la confusion et poser le bon diagnostic. Pourquoi les politiques menées depuis 2008 ont-elles échoué à nous sortir de la crise et ont-elles parfois aggravé les problèmes ? C’est parce que le diagnostic n’est pas le bon. Aujourd’hui, nos politiques sont paralysés car ils veulent « rassurer les marchés financiers » qui ont des demandes totalement contradictoires : face au risque de récession, faut-il lancer de nouveaux plans de relance, jusqu’à être écrasés par la dette, ou faut-il voter des plans d’austérité et retomber immédiatement en récession, ce qui aggrave la crise sociale et les problèmes de finance publique, comme on le voit en Europe du Sud ? Depuis le début des années 1980, les politiques néolibérales de baisses d’impôts pour les plus riches et de déréglementation financière ont provoqué la baisse de la part des salaires dans les richesses produites et exacerbé l’instabilité financière. Les racines de la crise, ce sont aussi trois décennies de chômage et spéculation financière. Or les gouvernements continuent de ne cibler que l’imprudence des politiques budgétaires et se laissent séduire par les lobbies économiques et financiers qui souhaitent continuer leur « business as usual ». Ils affirment que la réglementation des banques diminuerait le financement de l’économie, alors que le problème est précisément que les banques utilisent la majeure partie de leurs moyens à spéculer plutôt qu’à financer l’économie réelle. Ils affirment qu’il est nécessaire de diminuer le coût du travail et les normes sociales pour être plus compétitif, alors que c’est précisément le dumping social généralisé qui a provoqué les pressions déflationnistes actuelles. Ils affirment que la réduction des émissions de gaz à effet de serre entraînerait un coût économique excessif, alors que le coût de l’inaction sera bien plus élevé que celui de l’action. Ce n’est pourtant pas en pérennisant les politiques qui nous ont menés au bord du gouffre que nous sortirons de la crise ! Le document complet qui développe le diagnostic de la "crise" multiple et perpétuelle que nous subissons, manifeste fondateur des collectifs Roosevelt en France et en Belgique, peut être lu ici : Dire l'urgence, reconstruire l'espoir, nous avons décidé d'agir. Mais on peut s’en sortir : 15 solutionsPour mener à bien 3 chantiers prioritaires, à savoir:
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2162 personnes soutiennent déjà nos 15 propositions.Suivez-nous sur les réseaux sociaux:Follow @twitterdevEvènements à venir:Aucun évènement prochainement. |